A l’origine, le mouvement syndical s’est constitué pour défendre l’homme contre toute forme d’oppression, pour lui assurer : niveau de vie, dignité et liberté, pour améliorer ses conditions de vie et de travail.
Aujourd’hui, vous bénéficiez d’avantages sociaux indispensables à une vie décente : instruction des enfants, sécurité Sociale, SMIC, Conventions Collectives ou Statuts, retraite, allocation chômage, etc…
Ces droits fondamentaux semblent si naturels que vous les croyez définitivement acquis ; pourtant en maintes occasions, ici et là, on assiste à leurs remises en cause:
L’emploi est menacé par le développement de la précarité et la multiplication des contrats (CEJ, CES, CEC, CDD, intérim…) au détriment d’un CDI, un vrai travail, un vrai salaire.
La Sécurité Sociale est devenue un critère économique de gestion
des déficits publics et sociaux dans le cadre européen, elle est aussi convoitée par les assurances privées…
Les Conventions Collectives sont menacées, car considérées trop rigides par le patronat exigeant la flexibilité et la déréglementation sociale pour baisser leurs coûts de production et augmenter leurs profits,
Les allocations chômage avec la nouvelle convention et le PARE sont mises à rude épreuve,
car les demandeurs d’emploi doivent se plier pour avoir un revenu de remplacement.
L’école laïque obligatoire souffre d’un manque de moyens (fermetures de classes, insuffisance de postes statutaires, classes surchargées,…).
Les Statuts de la Fonction Publique (fonctionnaires d’état, de collectivités territoriales, hospitalières) deviennent pour l’Etat-patron, un carcan trop rigide à une gestion individualisée du fonctionnaire.
Tous ces droits, dont vous bénéficiez, sont le fruit de l’action syndicale au travers de sections syndicales, syndicats, avec nos Fédérations et notre Confédération FORCE OUVRIÈRE qui a longtemps privilégie la politique contractuelle.
Par la volonté des salariés à se regrouper dans des Syndicats pour utiliser leur force, des améliorations successives ont été possibles.
Aujourd’hui, le rapport de force et ce rôle de contrepoids syndical sont plus que nécessaire pour améliorer ses conditions de vie et de travail.
Tout salarié, quel qu’il soit, employé, ouvrier, agent de maîtrise, cadre a le choix et la totale liberté de se syndiquer. Il ne saurait être inquiété dans sa vie professionnelle.
Cette démarche est soit individuelle (adhésion isolée) ou collective (plusieurs adhésions) en vue de créer une structure syndicale afin de s’organiser et de prendre en charge la défense de ses droits dans l’entreprise ou service (délégué syndical, élections des représentants du personnel : Délégués du Personnel, Comité d’Entreprise, négociations annuelles).
Notre action syndicale
Défendre vos droits, dans la liberté de pensée et d’expression la plus totale et dans le respect absolu de la personne humaine :
Pas de politique dans le Syndicat. C’est l’affaire du citoyen.,
Les salariés ont nécessairement des opinions diverses mais leurs intérêts sont communs :
c’est la lutte des classes !
Ces conditions essentielles dans une Organisation syndicale démocratique, Force Ouvrière les a toujours affirmées.
Liberté d’action et de comportement, indépendance
A Force Ouvrière, nous sommes des femmes et des hommes libres .
Nous voulons pouvoir exprimer nos opinions sans être enfermés dans un carcan d’idéologies préétablies.
Nous voulons opposer le pluralité des idées et la liberté de penser à tous les dogmes figés.
Nous voulons pouvoir contester les décisions, d’où qu’elles viennent.
Nous refusons de mélanger l’action politique et l’action syndicale.
Si vous pensez que le Syndicat doit réfléchir, décider, agir par lui-même en tout indépendance.
Alors, votre choix, c’est Force Ouvrière.
Force Ouvrière a un objectif: améliorer vos conditions de vie et de travail,
Augmentation du pouvoir d’achat pour accroître la consommation,
Relance de l’économie pour donner du travail à tous.
En matière d’emploi, de salaire, de retraite…,
il n’y a pas de voie sans issue, MAIS la VOIX FORCE OUVRIÈRE.
Force Ouvrière entend agir par la concertation, la négociation, la politique contractuelle, sans pour autant écarter l’action et la grève à bon escient… en un mot :
Revendiquer, négocier, agir.
Dernière modification 22 août 2020